sexta-feira, 18 de novembro de 2011

Fainéant ou feignant ?

Je m'interroge sur le sens des mots "fainéant" et "feignant". Il me semble que feignant est un nom totalement homonyme du participe présent du verbe feindre, et probablement donc un synonyme tout aussi parfait.
Pour feignant, l'Académie accepte aussi la graphie "faignant" (qui semble être celle du vieux français). Le feignant ou faignant est celui qui feint (la maladie, l'empêchement…) pour ne pas avoir à exécuter telle ou telle tâche… Echapper à la corvée, échapper au travail…
Et, le fainéant, mot issu du vieux français faignant (tiens, tiens !…) est celui qui s'adonne à la paresse, à la fainéantise.
Le tire-au-cul est un feignant (une feignasse !...). Le fainéant est un paresseux.
Le feignant doit se planquer, est sur la défensive, il se marginalise. Le fainéant peut être superbe, il développe une philosophie de la vie, il professe, il aura des émules.

Quelle joie de mettre de côté sa liste de tâches urgentes pour profiter de ses journées.
Les experts nous le disent: le cerveau a besoin d'aération. Il a besoin de rêvasser.
Je rêve d'un monde où l'on s'adonnerait à rien avec zèle, rigueur et régularité.
Si vous n'avez rien à faire, c'est déjà un bon début.


Dès que l'on ne fait rien........ TOUT EST FAIT.

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